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Léofficiel New
26 mai 2013

Proffessionalisme en chant ....

A la lecture des dates de sa tournée, on ne peut que confirmer que le monde ouvre ses bras à Zaz. Avant de partir pour cette longue tournée elle accorde à Nos Tendres Années une interview exclusive.

Comment avez-vous vécu le succès de votre premier album ?


Ça a été une tornade d’événements, avec des situations décisives qui m’ont fait beaucoup apprendre sur moi-même et les autres.

 

Le public a été conquis très rapidement par votre titre « Je veux ». Étiez-vous également en attente d'une reconnaissance de vos « collègues-chanteurs » ?


Non, ce n’était pas ma préoccupation principale. Je travaille déjà à me reconnaître moi-même.

 

Qui vous a demandé d'intégrer la troupe des Enfoirés ?


J'ai demandé moi-même à l’intégrer.

Aviez-vous le trac lors de votre première participation au spectacle des Enfoirés ?


Je me trouvais dans un contexte assez fou, je ne peux pas dire que j’avais le trac, mais j’étais très émue d’y participer.

Avec ce premier album, dans combien de pays avez-vous chanté ?
Beaucoup ! Je ne saurai pas dire le nombre précis, déjà pratiquement dans tous les pays de l’Est, plus le Japon, les États-Unis, l’Angleterre, le Québec, la Turquie, la Russie, la Serbie, la Bulgarie, la Croatie, l’Allemagne...

 

Vous avez acquis en Allemagne une certaine notoriété. Parlez-vous allemand ? 

Non absolument pas.

Quel a été votre plus beau souvenir de tournée en France ou à l'étranger ?


Il y en a pas mal en fait, il y en a même beaucoup beaucoup ! Les Francofolies de la Rochelle, le festival « Alors Chante ! » (Montauban) un concert donné en Russie devant 200 000 personnes, en république Tchèque dans une usine désaffectée où il y avait 25 000 personnes. Que des beaux souvenirs

Depuis la fin de votre première tournée, vous vous êtes fait un peu discrète. Il était important pour vous de lever le pied ?


On pense que je me suis faite discrète mais ça n’a pas vraiment été le cas car j’ai beaucoup tourné à l’étranger. On ne m’a pas beaucoup vue en France car je n’étais pas là tout simplement. On m’a beaucoup demandé à l’étranger donc j’y suis allée mais je ne me suis pas vraiment posée. Après je suis rentrée en France. Ensuite j'ai enregistré mon album, je n’ai donc pas vraiment levé le pied.

Vous n'avez pas eu peur que le public vous boude, étant donné qu'il n'est pas toujours aussi fidèle qu'avant ?


Non, je n'avais pas peur de ça. Je fais de la musique parce que j’en ai besoin et déjà ça, c’est gratifiant.

La pochette de votre nouvel album « Recto Verso » est très colorée. On découvre une nouvelle Zaz, maquillée. Qui a eu l'idée de cette peinture ?


J’en ai parlé avec le photographe Yann Orhan puis avec toute mon équipe. Je sais plus exactement qui en a eu l’idée. Moi, je voulais être sauvage, chacun a créé les tâches de couleurs.

La chanson de votre premier single « On ira » nous invite à aller de l'avant et à la rencontre de l'autre. C'est en quelque sorte un message universel, non ?


Oui c’est un appel. On est riche de nos différences, on est dans un monde aujourd’hui où j’ai l’impression qu’on “affectise” un peu tout. C’est une façon de dire qu’on est différent et que nous avons beaucoup à apprendre, en priorité, de nos différences.

Est-ce que vous pourriez nous en dire plus sur le titre « T'attends quoi » ?


C’est une chanson pour les gens qui ont des racines. Tout un héritage reçu et qui est rayé en quelques secondes parce que les gens veulent gagner de l’argent pour s’enrichir encore plus, quitte à écraser les autres.

Jean-Jacques Goldman nous a offert un titre « Si ». C'est à votre demande, ou vous a-t-il écrit cette chanson spontanément ?


En fait, Jean-Jacques Goldman m’avait écrit deux chansons que j’ai refusées parce qu’elles ne me parlaient pas. C’était à l’époque où j’étais en plein travail avec l’association Colibris. Avec elle, on est dans un autre système de société. Toutes les ventes de mon merchandising sont destinées à la réalisation de projets pour cette association. Et à l’époque c’était « Tous candidats pour 2012 ». On avait collé nos portraits en grand, pour dire qu’on était candidats aux Présidentielles. C’était surtout pour dire que si on voulait que ça change, c’était à nous de nous bouger. J’ai donc envoyé ça à Jean-Jacques, et quelques jours après il m’a retourné le texte par mail. J’étais contente du résultat. Mais c’est vrai que ça m’a fait bizarre au début parce qu’avant c’était moi qui étais fan de sa musique. Et là c'est à moi qu'il proposait une chanson.

Est-ce que les épreuves de la vie vous ont rendue plus forte ou plus sensible qu'avant ?


Elles m’ont rendue plus sage et surtout plus forte.

Avez-vous d'autres titres qui ne figurent pas sur cet album ?


Non, j’ai enregistré 20 titres. 14 d’entre eux sont sur l’édition normale en CD et 17 sur l’édition collector. Mais comme je n’ai pas envie de choisir, et que j’aime tous les titres, une édition double vinyle sortira en septembre avec les 20 titres.

Votre nouveau tour de chant vient de commencer, y aura-t-il des reprises ?


Oui bien sûr, mais je ne vais pas tout vous dévoiler. Je peux déjà vous dire qu'il y aura des reprises de jazz.

Cette nouvelle tournée vous emmènera-t-elle à nouveau à l'étranger ?


Ah oui ! J’ai d’ailleurs commencé ma tournée en Allemagne.

Yves Jamait avec qui vous avez fait un duo, m'avait confié il y a quelque temps, que vous lui aviez demandé un titre. Vous en a-t-il proposé un ou plusieurs ?


Non cela ne s’est pas fait. Il était en tournée, moi aussi, donc pour un problème d’agenda, cela n'a pas pu se faire.

Pensez-vous, aujourd'hui, qu'une bonne étoile veille sur vous ?


Oui, je pense qu’on me protège. J’ai des choses à faire et oui je pense que quand on est dans l’amour on est protégé.

zaz photos (17)

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zaz photos (15)

zaz photos (14)

 

 

 

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